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MUSÉES DES TISSUS ET DES ARTS DÉCORATIFS DE LYON

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Pojagi, enveloppe de présent 

Gaze façonnée, taffetas, doublure taffetas, technique du patchwork coréen. Soie. Doublure : taffetas. Soie. Corée, 1997

WORKSHOP JOHANNA ELALOUF 

du Musée des Tissus au lycée de Trévoux

Embrasser toutes les cultures qui nous traversent, toutes les traditions qui nous habitent, patrimoine chatoyant à réinventer dans l’inconstance du temps présent.

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Johanna Elalouf est artiste plasticienne rattachée au musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon. Elle travaille depuis plusieurs années sur une série de photomontages 

FOLKLORES IMAGINAIRES. 

Ce Workshop s'intègre à cette réflexion.

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Nicole Calandras, professeur d’histoire et géographie au lycée Val de Saône de Trévoux Option Patrimoine. 

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En région Auvergne-Rhône-Alpes existe une riche tradition d’industries textiles (soieries lyonnaises, mousseline à Tarare, dentelles du Puy-en-Velay...). Comment ce matériau commun conjugue-t-il héritages et innovations ?

Le tissu, matériau du vêtement, qui quotidiennement, nous pare et protège notre corps. Cet habit est source d’attention pour les élèves car il est un signe de reconnaissance sociale, un code, une expression de la personnalité mais ont-ils réfléchi à sa composante/matière ? à son motif ? à son impression ? à sa couleur ? à sa fabrication ? à son histoire ? Partant de ces constats et de ces questionnements, un projet est né, voulant être à la croisée de la découverte d’un patrimoine local, d’une expérience artistique et d’une réflexion sur l’objet du quotidien.

Interroger les formes d’héritages collectifs ; avoir conscience de la diversité de ces héritages ; se familiariser avec les patrimoines ; se sensibiliser à la fragilité des patrimoines et se responsabiliser quant à sa sauvegarde. Le musée, sur le thème du tissu, permet de nourrir une approche scientifique, artistique, esthétique, sociale, historique à propos d’un « bien commun ».

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En lien avec les collections du musée des tissus de Lyon, les élèves font un premier travail sur la réécriture d’une coiffe XVIIIème pour l’« Ombre de robe XVIIIème » de Luc Druez mise en regard avec une robe à la française, première salle de l’exposition « composition dévoilée ».  

Nous suivons alors l’ombre du passé comme guide intarissable de nos imaginaires.

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Les élèves sont prospecteurs de matières artistiques en mode low-tech. Smartphone en main, ils collectent des supports textiles dans le musée et créent des mises en scènes de portraits photographiques.

Traqueurs de langages textiles, ils font claquer les sonorités, et jouent avec les mots du tissus.

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Ils ont réalisés ces sons et ces montages seuls ou à plusieurs.

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